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LA VOIX DES OMBRES
3 août 2013

BAALSHAMIN - Fuck the New World Order

Baalshamin-Fuck_the_NWO (version inernet) (2)

 

Death to All, Fuckin' Motherfuckers !! Une attitude punk and Fuck Off And Die ! chers enculés, c'est certain, et il ne pouvait en être autrement venant de cet allumé de NocturnalPriest, homme saccagé de l'intérieur, chamane à la vision claire malgré tout, « one-man-band » sachant tout ou faire ou presque, aux multiples sensibilités, et visions cauchemardesques, de son enfer personnel... BAALSHAMIN est l'un de ses avatars et l'on ne peut que l'en remercier, l'en louanger, même si ce « Fuck the NWO » est hétéroclite, ne révolutionne pas trop – mais expose parfaitement sa griffe si singulière et jouissive – et dans son style, BAALSHAMIN vaut assurément le détour, plutôt deux fois qu'une.

NocturnalPriest et moi nous entendons à la fois tant sur la musique que sur les propos tenus, et je ne crois pas que je doives véritablement, comme lui le fait si bien, vous entretenir sur le New World Order – il faut être sacrément illuminé pour ne pas voir l'évidence de l'omniprésence dans vos vies de celui-ci !! NocturnalPriest a le mérite, que tout le monde n'a pas en ses temps très politiquement corrects (voire encore KPN ou Sektemtum, qui osent), d'oser donc, de foncer tête baissée, de bousculer et d'y aller « comme un bourrin » presque, sur le plan des textes comme de la musique. Il faut l'écouter et le vivre pour saisir cela. De toute façon, si cela n'avait pas été le cas, IKR n'aurait pas signé BAALSHAMIN.

Fuck The N.W.O est sorti en 2012 chez mon sympathique voisin d'Infernal Kommando Records et j'ai été emballé de suite, parce que NocturnalPriest a un univers déjanté et bien propre à lui, il y croit à mort, c'est un fanatique : on trouvera donc tant sur ce petit opus, des pistes « Je-te-nique-ta-putain-de-mère-sale-enculé-de-haut-fonctionnaire » (comme le titre éponyme, FOAD, DSK...) que des tracks ténébreuses et spectrales, telle la suivante, absolument ensorcelante et crade en même temps (Ancient Battlefield, puis Sharpen Your Weapon, Maudites soient les Lumières...).

Les compos sont bien montées, bien ficelées, et assurément entraînantes, on a la patate avec celles qui « roxent » et la déprime par ailleurs, car Le Prêtre nous donne à voir une vision crue de la réaliste, se servant admirablement bien de ses instruments, et d'une production suffisamment underground pour que l'on n'entre pas dans autre chose que son univers personnel – car il ne s'adresse pas, et tant mieux, à une autre population que celle de l'UG. Nous voilà donc face à quelqu'un qui a une idée bien précise tant du monde, que de la musique qu'il suppure, et qui mêle ici sans gêne, heureusement, les styles pour nous faire saisir tant la décadence ultime de notre époque que l'envie de la réduire en cendres... Bref, BAALSHAMIN devait sortir de l'ombre et je suis fier de l'aider quelque peu à faire entendre sa voix double.

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