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LA VOIX DES OMBRES
3 mai 2009

HELSLAKT - Anormal, Amorphe, Amoral...

HELSLAKT... Ca fait un moment que je voyais ce nom apparaître de-ci de-là. Et voilà qu'enfin, l'occasion se présente de poser quelques questions à la formation suisse, auteur d'un magnifique album paru chez l'inconnu Cantus de Leprae : D'une Mélomanie Perverse au Leitmotiv d'Helslakt... Voici donc que l'un des leurs prend la parole. (mai 2009)

helslakt_cover


Bienvenue en Enfer HELSLAKT ! Vous êtes les deuxièmes Suisses à apparaître (après les cinglés de MALVOISIE) dans les pages de La Voix des Ombres et je vous en remercie ! Le label plus qu'underground Cantus de Leprae a sorti votre premier album en tape en octobre 2008, ça fait donc un paquet de mois ! Quel est l'avis général à son sujet ? Je n'ai pas lu une seule chronique sur celui-ci.

Salut Guudrath ! L’interview s’est déroulée en deux temps. Nous nous sommes réunis les cinq et avons tenté de répondre ensemble aux questions posées. Après une demi-heure, la discussion a dérivé en un débat pseudo-philosophique, puis en une orgie dont je vais m’abstenir de rapporter ici les faits. Le rapport de cette soirée est peu lisible, je vais cependant prendre les commandes de l’interview et essayer d’être fidèle à ce que chacun a voulu exprimer.

HELSLAKT est composé de Wager Krild et de Snoerte Skoggath aux guitares, de Drevsroth Ninhvarth à la basse, de Dargan Nar Hassen au Chant et de Nitverk Skoggath derrière les fûts.

Pour ce qui est de l’album, les retours sont jusqu’ici positifs, mais relativement peu exhaustifs. En général, c’est la face « B » qui est préférée à la « A », personnellement, je la trouve moins originale.

Je pense que tu es la première personne à chroniquer notre opus.

Comment s'est conclu l'accord de production avec Cantus de Leprae ? Etes-vous satisfaits par son travail ?

Je ne tiens pas à parler de Cantus de Leprae dans le cadre de cette interview. Nous travaillons d’une manière spéciale ensemble, et je suis satisfait comme ça.

Le moins que je puisse dire, c'est que j'ai été très agréablement surpris par ce full-length ! Les vocaux hurlés du fond des tripes sont savoureux, intenses et impressionnants, les riffs sont torturés et inspirés, la production est terrible et il se développe tout au long de l'écoute des ambiances vraiment malsaines, tout cela avec une sincérité et une liberté évidentes – bref, HELSLAKT m'a tapé dans l'oreille ! Quel était l'objectif de HELSLAKT avec ce premier album ? Qu'est-ce que vous vouliez provoquer chez l'auditeur avec « D'une mélomanie perverse au leitmotiv d'HELSLAKT » ?

A l’heure actuelle, je n’ai pas réellement d’objectif quand je crée HELSLAKT. J’écris un morceau, s’il me convient, je le propose aux autres, puis c’est le son de l’orchestre qui décide si nous le gardons ou pas. Bon nombre d’ambiances se créent uniquement en répétition, et d’autres, uniquement pendant l’enregistrement. Nous aimons laisser notre musique nous surprendre. Tout les titres du prochain album sont prêts, pourtant je n’ai aucune idée d’à quoi celui-ci va ressembler. En ce sens, (et en ce sens uniquement), nous ne cherchons pas à provoquer quoi que ce soit chez l’auditeur, chacun ingurgite notre musique comme il l’entend.

« D'une mélomanie perverse au leitmotiv d'HELSLAKT », c'est un genre de titre d'album qu'on lit très rarement ! Un titre qui pose question. La mélomanie est l'écoute passionnelle de la musique, mais elle semble perverse chez HELSLAKT et justement, cette perversion va encore plus loin puisqu'elle semble définir un schéma répétitif... ? Enfin, à l'heure où je rédige ces questions, mon cerveau est encore embrumé... Le plus simple est de demander à HELSLAKT ce qu'il entend par un tel titre ! Comment est vécue la musique et surtout le Black Metal dans HELSLAKT ? Quel est votre point de vue sur ce dernier ? Que peux-tu nous dire du titre de l'album ?

Avec HELSLAKT, j’aime quand ça suinte le vice, le défaut, l’erreur, mais également, (et c’est là que les tripes se resserrent au son égayé des cordes vocales de notre cher Nar Hassen), toutes formes de corruption, de décadence, de débauche… C’est cette envie, ce besoin de saleté auditive que l’on retrouve dans « Mélomanie perverse ». Notre leitmotiv : la suppression de la race « hurbaine » ou de l’homme « ultramoderne » : imberbe, malade, arpentant les villes et ne supportant rien qui ne soit artificiel. Je me sens tout à fait ciblé, car si ce n’était le cas, HELSLAKT  n’existerait pas.

Le Black Metal pour moi ? Une sorte de vieux rêve que tout le monde essaye désespérément d’atteindre (bientôt nous comprendront que le Black Metal ne se recherche pas, mais qu’on l’atteint de manière naturelle ou qu’on ne l’atteint pas). Le Black Metal n’est plus qu’une pathétique peinture sur laquelle chacun veut se croire plus « true » que l’autre, dans un essor marketing nauséeux et un flot de titres plus ridicules de jours en jours. Bref, un monde auquel je ne désire pas être associé.

Fallait y venir, car HELSLAKT est profondément inconnu ! Qui le compose ? En quelle année la horde a-t-elle vu le jour ? D'où vient ce nom d'HELSLAKT ? Quelle est la moyenne d'âge ?

Sur « DUMPALDH » nous étions trois à composer : Snoerte, Wager et moi. Ils me proposaient certains riffs, je les assemblais aux miens et finalisais toutes les chansons. A l’heure actuelle, je suis l’unique compositeur, donc les nouveaux titres (certains devraient bientôt paraître sur une « rehearsal tape ») reflètent plus particulièrement mes penchants musicaux que ceux de mes compagnons.

Nous étions très jeunes lors de l’enregistrement, (Dargan et Snoerte n’avaient que quinze ans), Je suis le plus âgé, et je suis né en 1990. Malgré le fait que ça nous décrédibilise généralement, je ne pense pas qu’il faille s’arrêter à notre âge. Au contraire, ça donne à notre musique une force « jeune », insouciante, impulsive.

HELSLAKT signifie « massacre », c’est-à-dire l’annihilation de toute forme de conformisme et de purisme, dans le sens ou ceux-ci canalisent et policent les pulsions artistiques (ce qui en soi est tout ce qu’il y a de moins pur), au profit d’une « musique » prévisible, sans relief, impure. HELSLAKT est un élan contre la pensée « hurbaine » : c’est une espèce de grande danse dévastatrice, un fléau pour l’humanité, mais pas de la même façon qu’une maladie, (il n’y a aucune annihilation physique de l’humain à travers la musique). Nous tentons de montrer à l’auditeur l’abjection humaine de manière violente et crue ; ça le place dans une position d’instabilité dérangeante. Nous aimons cet état instable et nous ne voulons donc pas être cachés derrière des dogmes et des valeurs promptes à « stabiliser » cet état.

En dépit de l’adrénaline que peut procurer sa musique, HELSLAKT est très sombre et très pessimiste. Néanmoins, n’oublions pas que ça reste une œuvre, un concept et que ça ne définit pas (du moins pas intégralement) les personnes qui le créent.

Je n'ai pas le courage ni le temps de recopier le constat dressé, imprimé dans l'artwork de la cassette, mais il est intéressant et à ce titre, pose lui aussi question ! En résumé, l'homme a tout pourri, tout détruit ou est sur la bonne voie pour mener à bien la destruction finale... Je lis de plus en plus de choses sérieuses, notamment des « officiels » contrant d'autres « officiels » et pour ce que je prenais au départ pour un complot ésotérique international devient de plus en plus exotérique, bien réel, mais toujours mondial... Dans le fond vous me rappelez vos confrères de MALVOISIE qui exprimaient un profond dégoût pour la vermine humaine... Quelle est la position d'HELSLAKT sur l'humanité ? Et votre relation à la « Nature » ? Quelle est votre nature justement ?

Nous faisons intégralement partie de la « Nature », nous n’avons donc pas de « relation » avec elle, du fait que nous ne formons qu’un. L’homme n’est pas « mauvais » en soi, puisque la nature est par définition objective, il est simplement autodestructeur. C’est une sorte de « stupidité instinctive » créée par le dégoût des instincts, le dégoût de la nature, le dégoût de soi-même, engendrant, par extension, une automutilation de l’esprit. HELSLAKT est à l’image de l’homme et a, de ce fait, également une volonté d’autodestruction, de néant, de mort. En ce sens, c’est une musique nihiliste, bien que nous ne le soyons pas.

« Quand on aime les enfants, il ne faut pas en faire » ?

Je suis mal placé pour te répondre... Selon HELSLAKT, non, mais HELSLAKT n’« aime » que d’un amour pervers.

« D'une mélomanie perverse au leitmotiv d'HELSLAKT » a été enregistré pendant la période des fêtes chrétiennes de fin d'année, en 2007. Ca fait donc un bout de temps ! Tout d'abord, qu'est-ce que cela vous procure de l'avoir enfin vu produit ? Et pourquoi ne pas avoir choisi un label plus gros, capable de produire en plus grand nombre, etc ? Pourquoi Cantus de Leprae ?

Je suis content de cette production, nous avons bossé beaucoup de temps dessus : la pochette a du charme, les morceaux sont travaillés, etc. Nous ne sommes pas contre l’idée d’être produit à un nombre un peu plus conséquent de copies, c’est une question de temps et d’argent.

L'opus a été enregistré à La Chaux-de-Fonds, c'est-à-dire dans le fief d'HELSLAKT ? La production est sacrément bonne, professionnelle : l'un de vous a-t-il du matériel d'enregistrement de cette qualité-là, est-il ingénieur du son ou êtes-vous passés en studio plus simplement ? Avez-vous connu des difficultés ? Dans quelles conditions d'esprit et émotionnelles avez-vous réalisé les prises de son ?

La Chaux-de-Fonds est le lieu où nous nous réunissons hebdomadairement, c’est aussi la petite ville dans laquelle j’habite, j’aime à flâner dans ses rues et ses monts alentours.

Nous avons enregistré au « Chaos Room Studio ». C’est un ami, Jonathan Nido, qui nous a consacré un peu de son temps. L’ambiance était très « Rock’n’Roll » (sauf peut-être quand Dargan et moi avons fait notre duo sur « Contemple le Vol des Corbeaux », ça a jeté un certain froid). Tout est allé extrêmement vite, nous n’y sommes restés que 7 jours, c’est pourquoi nous n’avons gardé que l’essentiel et que la cassette sonne « live ». Rien n’était professionnel en réalité.

A ton avis, à qui plaira/plait HELSLAKT ?

A tous ceux qui se détournent de la mode Black Metal, qui cherchent des sensations plus étranges, qui n’ont pas peur de ne pas se retrouver dans la musique qu’ils écoutent. A tous ceux qui se posent la question : qui suis-je, dans quel monde est-ce que je vis pour aimer ce genre de musique, pour en avoir besoin ? Mais peut-être aussi à d’autres…

« D'une mélomanie perverse au leitmotiv d'HELSLAKT » est un album que l'on ne peut mettre en tapisserie sonore : il mérite de l'attention, il est charpenté mais tortueux, il a une « âme », il nécessite donc de l'attention... HELSLAKT est-il élitiste ?

Comment veux-tu qu'HELSLAKT soit élitiste ? HELSLAKT c’est la bassesse, la crasse, les pulsions qui parlent librement. Être élitiste, c’est être « bon », c’est avoir une appartenance rassurante à une mouvance prétendue supérieure. Nous n’aimons pas ce qui est rassurant ni ce qui est « bon », nous voulons que l’auditeur perde ses repères, se mette nu et se masturbe ; qu’il se regarde tel qu’il est, et non tel qu’il voudrait se voir. Peut-être que tu comprendras mieux si tu écoute nos nouveaux morceaux.

L'album s'ouvre sur une intro, Notre Havre de Paix, qui est un petit chaos fait de folie, enfin là comme ça j'aurais beaucoup de mal à le décrire... La folie semble être un ingrédient pour le groupe, non ? Pendant son écoute, je me suis dit qu'HELSLAKT n'était pas un vulgaire groupe de Black Metal, mais que derrière la musique, il y avait des questions, de la réflexion et la recherche de l'Art Noir... Je me trompe ?

L’Art Noir ? Nous voici face à de grands mots ! Il y a en effet des questions et de la réflexion en trame de fond chez HELSLAKT. Si tu définis l’art comme un crachat, profond, qui sort malgré toi, alors nous faisons de l’art. Maintenant prétendre qu’il est noir, peut-être, mais cela n’a néanmoins nul rapport avec du satanisme. Quoique…

La troisième piste semble être écrite en Allemand... et d'autres sont en anglais si mes oreilles ne me trompent pas ! Qu'est-il écrit dans vos textes et qui les écrit ?

En effet, nous avons exploités ces deux langues qui nous sont étrangères. J’aime les ambigüités, c’est pour ça que j’ai choisi de traduire « Die Morgendämmerung einer neuen Epoche » (L’aube d’une nouvelle ère) en Allemand. Le texte est très brutal, c’est Drev qui l’a pondu. Nous nous branlons sur chaque représentation de la décadence humaine, c’est pour ça que nous pouvons avoir des textes qui semblent nazis, bien qu’encore une fois, nous ne le soyons pas : l’Allemand accentue l’aspect radical de ce titre.

« Incantations Nocturnes à Chasseral » est écrit en Anglais, c’est un vieux texte. Quand je me suis rendu compte que l'infiniment cliché ne me convenait plus, les paroles étaient déjà placées sur la musique, donc j’ai décidé de ne pas les réécrire. Nous avons juste mis le titre en Français, par esthétisme.

J’aborde plusieurs thèmes quand j’écris les textes d'HELSLAKT: La décadence, le sexe, la drogue, l’adrénaline, les pulsions de mort, etc. Par exemple, « Contemple le Vol des Corbeaux » traite d’un homme anéanti par l’alcool qui trouve la force de se relever quand il aperçoit un nuage de corbeaux s’avancer dans sa direction, l’instant est très intense, mais dès que les oiseaux disparaissent au loin, il s’effondre à nouveau et sombre dans un sommeil éternel.

« Séduisant Acier d’une Nuit sans Lune » met en scène une « fille mère » complètement débauchée qui, assise sur son lit souillé, s’injecte un poison mortel dans les veines. Ses maux de têtes sont insoutenables et son corps s’embrase sous la douleur.

« D'une mélomanie perverse au leitmotiv d'HELSLAKT » se termine sur un excellent titre au son plus brut et raw, avec des guitares bourdonnantes, accordées bas et mélancoliques et une batterie très live – une piste qui me rappelle un peu VORDR d'ailleurs. Que peux-tu nous dire sur Du Berceau au Suicide ? Comment a-t-elle vu le jour et que disent les paroles ? En tous cas c'est une track prenante, introspective, hypnotique...

« Du Berceau au Suicide » est la plus vielle chanson d'HELSLAKT qui ait jamais été enregistrée. Snoerte et moi nous sommes retrouvés un après-midi d’octobre 2006. Lui à la guitare a balancé deux notes et moi j’ai suivi derrière ma batterie. Nous nous sommes vite compris et avons exécuté ce morceau viscéralement pendant 30 minutes. La chanson n’est constituée que de deux riffs, nous étions contents qu’elle sonne purement Black Metal. M’est avis que c’est la seule chanson d'HELSLAKT qui puisse prétendre à ce titre.

L'album connaîtra-t-il d'autres formats, comme le vinyle ?

Il est évident que ça nous plairait. Rien n’est encore certain.

Qui s'est chargé de l'artwork ?

Le maître du visuel dans le groupe, c’est Snoerte, mais on bosse toujours les deux. Il dessine (sauf pour notre démo « Synesthésie », celle-ci ayant été dessinée intégralement par Wager)  ou retravaille des photos et moi je lui donne mon impression. Nous jugeons que l’artwork est essentiel pour HELSLAKT, nous nous appliquons énormément pour créer ce qui nous plaît vraiment. Rien que pour dessiner le titre de la cassette sur la pochette, nous avons dû nous atteler pendant 7 heures.

Les premiers noms qui me sont venus à l'esprit en écoutant HELSLAKT furent MAYHEM, ONDSKAPT, DARKTHRONE mais aussi le Québécois d'ETHER – connaissez-vous ce dernier ? Afin de nous faire une idée du socle musical qui a contribué à forger l'identité de la horde, est-ce que l'on peut avoir des noms, des disques qui vous servent de référence ?

Non, nous jugeons cela inutile. A lire les chroniques, tous les groupes sont des copies de DARKTHRONE, de BURZUM ou de MAYHEM, c’est une forme de désinformation. Je considère chaque groupe comme une entité à part entière, qui n’a pas besoin d’être catégorisée ou comparée à d’autres, surtout quand c’est sans fondement.

Quel est le socle idéologique, littéraire ou quelles sont les croyances/spiritualités que suivent les membres d'HELSLAKT ?

Nous n’avons pas de socle idéologique. Dans une idéologie, il y a des règles, une façon de pensée immuable et intemporelle : un chemin à suivre. HELSLAKT n’est pas figé dans le temps, nous ne nous fixons pas de règles. HELSLAKT, c’est le changement constant, demain je peux te tenir un discours totalement différent de celui que je te tiens aujourd’hui ; pas parce que ce je dis n’est pas fondé, mais parce que le monde qui m’entoure évolue constamment ; je ne fais qu’évoluer avec lui et ne m’emprisonne pas dans le cloître de l’idéologie.

Les membres d'HELSLAKT sont-ils investis dans d'autres formations ? Ou dans une autre forme dédiée à l'underground – fanzine, label, organisation de concert ?

Snoerte dirige PROFOND BARATHRE, moi, je lui apporte mon soutien et m’occupe des parties de batterie.

Que l'on retrouve « D'une mélomanie perverse au leitmotiv d'HELSLAKT » en libre téléchargement sur internet, qu'est-ce que cela vous inspire ?

Fort peu de chose.

Il y a des groupes suisses et undergrounds que vous recommanderiez particulièrement, que vous soutenez ?

Je connais très peu de groupes suisses.

Sur quoi travaille actuellement HELSLAKT ? Que nous préparez-vous pour cette année et 2010 ? Je vous vois également mal sur scène...

Nous travaillons sur plusieurs projets, mais notre plus grand souhait est de produire un deuxième full-length. L’aspect financier est le plus difficile à surmonter. Une cassette enregistrée en août de l’an passé est la seule sortie (presque) certaine que je puisse annoncer pour le moment. Elle sera plus occulte et plus limitée que « d’une mélomanie… »

Pour ce qui est de la scène, je ne suis pas du tout d’accord avec toi, HELSLAKT est fait pour se produire en live, nous ne cherchons pas encore vraiment de date, puisque nous avons beaucoup de travail en ce moment et que nous voulons être prêts mentalement. Nous devons encore travailler notre technique dans l’espoir que la folie puisse s’emparer de nos esprits, sans que nos corps se perdent sur nos manches… Si nous en avons l’occasion, nous n’hésiterons pas à venir nous prostituer sur scène.

Qu'est-ce que tu as écouté durant cette interview ?

Le MLP de PERDITOR « In Signo Suo », mais je ne pense pas que ça intéresse grand monde…

Comment contacte-t-on HELSLAKT et comment se procure-t-on la tape ?

Seul contact du groupe : Skoggath@hotmail.com, il me reste encore quelques exemplaires.

En France vous trouverez notre cassette chez Damned Land Production, Cruciatus Records & Insidious Poisoning Records. Sinon chez Livsleda Records (Suède), Dunkelheit Produktionen (Allemagne), Croquemort Productions & Tour de garde (Canada), Cold Void Emanations, (Norvège, France), Mistress Dance (Portugal)…

Question rituelle : peux-tu me donner trois adjectifs qui définissent le mieux selon toi la personnalité d'HELSLAKT ?

Anormal, amorphe, amoral.

Que faut-il retenir d'HELSLAKT ?

Ne retenez rien, si ce n’est que j’ai écrit cette interview en avril 2009. Tout peut à l’avenir changer.

« D'une mélomanie perverse au leitmotiv d'HELSLAKT » est un opus absolument fabuleux et certainement l'une de mes meilleurs choses que j'ai entendu en cette année 2009. Je suis impressionné et fasciné. Je guetterais désormais HELSLAKT !

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Commentaires
S
Très intéressant à lire !<br /> Maintenant, il sera intéressant de voir ce groupe à l'oeuvre, le 3 octobre 2009 près de Metz (voir le lien).
LA VOIX DES OMBRES
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