AORLHAC - Entrainant, Ensorcelant, Mystique...

Et de un – plus que deux, et AORLHAC, le désormais quatuor d'Aurillac, aura terminé une trilogie médiévale entamée ici avec A la Croisée des Vents, sorti sous format CD chez Eisiger Mond Productions et Pestilence Prods pour le format cassette. AORLHAC compose un Black Metal énergique, épique, varié et riche vraiment savoureux et loin de l'amateurisme ambiant... Bref, A la Croisée des Vents est un très bon disque, qui fera sûrement date ! Le trio fondateur répond à mes questions (janvier 2009).

Bienvenue en Enfer AORLHAC ! A la Croisée des Vents est sorti récemment chez Eisiger Mond Productions, mais on lisait un peu partout sur le net que ce disque promettait du bon : les auditeurs ont-ils tenu leurs paroles ? Quels sont les retours concernant cet opus ? Qu'en dit-on ?

Spellbound : Les retours sont plutôt positifs. Beaucoup d’auditeurs nous ont envoyés des messages pour nous dire qu’ils aimaient vraiment s’immerger dans l’atmosphère d’AORLHAC. On a eu également plusieurs chroniques à l’étranger qui sont vraiment encourageantes. Bien sûr, nous ne faisons pas l’unanimité et ça serait d’ailleurs bien étonnant, mais les critiques nous permettent également d’avancer.

Comment s'est conclu le deal avec le label nordiste ? Et le format cassette est une production de Pestilence Productions, jeune label du Québec... Y'aura-t-il une version vynile ?

Ash : Avec Eisigermond, le deal s’est conclu très simplement. Nous avons fais écouter à Yamaël deux morceaux. Il a été tout de suite intéressé, nous lui avons donc fais parvenir l’ensemble sur un cd master. Il nous a ensuite envoyé le contrat, lequel nous satisfaisait largement. C’est notre première sortie avec AORLHAC, nous n’étions donc pas exigeants et très fiers que Yamaël montre un tel intérêt pour notre musique. Pour la version vinyle, rien n’est conclu dans l’immédiat…

Il me semble qu'A la Croisée des Vents est le premier chapitre d'un ensemble de trois – ou alors la rumeur m'a-t-elle trompé ??? Pouvez-vous nous en dire plus à son sujet ?

Ash : Effectivement et nous travaillons en ce moment même à l’enregistrement du second opus. Le principe est simple : les trois albums seront tous dans la même lignée musicale et nous continuerons à conter des légendes ou des faits vraiment marquants de l’histoire occitane. Et le troisième clôturera cette première étape dans l’existence d’Aorlhac. 

Est-ce un album conceptuel ? Pourquoi le full-length porte-t-il un tel nom ?

Ash : Aucun autre titre n’aurait pu autant caractériser la ville d'Aurillac, héhé, mais également la vision que nous avons de notre musique. Nous sommes influencés par énormément de formations et en même temps nous souhaitons tellement nous en détacher que nous sommes un peu situés entre l’héritage musical de nos prédécesseurs et ce que nous pouvons apporter à la scène…

A la Croisée des Vents est dédié à deux personnes...

Necrosis : Ces deux personnes ont énormément compté pour nous, c’est pourquoi nous souhaitions leur rendre hommage à travers cet album. Aussi, nous aurions aimé le leur faire écouter …

Peut-on connaître les origines d'AORLHAC ? D'où vient son nom d'abord ? Où est-il né, et quand ? Quels sont ses buts, ses motivations, ses objectifs ? Quel est le line-up actuel ?

Necrosis : Le groupe a été crée en 2007, Ashcariot et moi avons très vite décidé de baser notre musique sur l’Occitanie, étant originaires d’Aurillac qui n’est autre qu’Aorlhac en Occitan médiéval.

Le line-up actuel est composé de Spellbound (chant), Lonn (guitare), Ashcariot (basse) et moi-même (guitare, batterie, chant). Lonn nous a rejoint récemment à l’occasion de l’enregistrement de la reprise d’Emperor – With Strength I Burn qui devrait figurer sur  “Old Crown, New Spawn” chez le label russe Aspherical Asphyxia.

AORLHAC est lié à ASTAROTH, formation « à la IMMORTAL »... D'après ce que je sais de vous, c'est un peu l'amour vache entre ces deux groupes non ? Peut-on en savoir plus à son sujet ?

Ash : Necrosis et moi avons commencé tous les deux dans ASTAROTH. J’ai eu quelques différends avec le groupe l’an dernier, tu as dû le voir par le biais du site officiel d'ASTAROTH. J’ai quitté le groupe pendant plusieurs mois et c’est à cette époque-là que nous avons avancé considérablement avec AORLHAC. J’ai réintégré la formation ASTAROTH il y a quelques mois après avoir réglé tous nos différends musicaux. Aujourd’hui, tout se passe bien entre les deux groupes et nous avons recommencé à composer quelques morceaux avec ASTAROTH. 

L'Histoire, notamment celle de l'Auvergne, est apparemment votre source d'inspiration principale (comme chez SÜNHOPFER) : pourquoi lui accorder une telle importance ? Est-ce très « Black Metal » ?

Ash : Tout dépend de ta définition du Black Métal mais surtout de la manière dont elle est abordée. SÜNHOPFER y parvient parfaitement à sa manière qui est très différente de la notre. L’Auvergne est effectivement une source d’inspiration ; certaines régions n’ont pas d’Histoire, c’est loin d’être le cas de l’Auvergne et elle est malheureusement peu connue. Mais ce n’est pas notre seule source d’inspiration. Nous abordons également l’histoire de tout le sud de la France et d’une partie de l’Italie ainsi que de l’Espagne. Si l’Auvergne est notre source d’inspiration principale c’est tout simplement parce que nous y vivons et que nous maîtrisons mieux son histoire que celle des autres régions. Franchement, nous ne nous posons pas la question de savoir si c’est Black Metal ou pas. C’est le message que nous voulons faire passer, notre identité…

Le passé nous apprend des choses mais il est utile si l'on s'en sert pour éclairer le présent... Or, en ce moment, cela va très mal, et je me dis, qu'en fin de compte, nous mettons trop de poésie dans le passé et que l'homme sera toujours ce qu'il est : un destructeur... L'Histoire se répète, même si les formes changent. Quel est votre point de vue sur les évènements que nous vivons actuellement ?

Ash : Je pourrai t’en parler pendant des heures de ce que je pense de l’état des choses actuels, de la chute du CAC 40, de la crise des crédits à surprimes aux Etats-Unis, de l’élection d’Obama, des politiques Sarkozystes ou encore de la guerre Israélo-palestinienne mais honnêtement je pense que ça n’intéresse personne… AORLHAC c’est justement fait pour te faire oublier dans quel merdier tu vis et si nous parvenons à t’immerger pendant chaque écoute dans notre univers, et enrayer tout le reste pendant ce laps de temps alors nous serons arrivés à nos fins.

Comment décririez-vous le metal d'AORLHAC ? Quelque part, musicalement, vous me faites penser à VALUATIR, qui vient de sortir également son premier LP - et qui s'inspire lui aussi de l'Histoire... Et en même temps, vous mêlez de temps à autre du Heavy (notamment dans ''1693-94'') ou du Thrash, plus des accents Folk, ce qui fait d'AORLHAC quelque chose d'assez changeant, de varié et non de figé...

Necrosis : Disons qu’il est difficile de décrire notre musique dans le sens où tu as raison, nous ne souhaitons pas rester figés, le Heavy et le Thrash font partie de nos premières influences, au lieu de les renier nous les utilisons au travers de certains riffs au même titre que les passages acoustiques. AORLHAC est un mélange de tout ça.

Ash : Je dirais même que cela va au-delà du metal. AORLHAC est très inspiré par les vieux groupes de rock des années 70, du Hard Rock… C’est ce qui donne cette diversité dans chaque morceau.

Spellbound : J’ai toujours trouvé intéressant de ne pas se cantonner à un seul style de musique, et effectivement au sein d'AORLHAC il n’y a pas vraiment de barrières ni de styles prédéfinis, de toute façon pourquoi mettre les choses dans des cases ? Il est clair qu’il y a une base Black Metal au sein du groupe mais je suppose que chacun se fera une idée de la musique qu’il entend sur A La Croisée Des Vents de toute façon et c’est le mieux je pense.

Comment s'est passée l'écriture d'A la Croisée des Vents ? Etiez-vous dans un état d'esprit particulier ? Combien de temps cela vous a-t-il pris pour composer ces six titres ?

Ash : Si nous étions dans un état d’esprit particulier ! Nous étions drogués et à fond d’absinthe. Non, on était surtout motivés et inspirés. Ca a été plutôt rapide. D’abord nous composions des riffs et ensuite nous nous occupions des structures et enfin les textes. Aujourd’hui, nous tablons tout sur Guitar Pro. C’est une grande aide car nous sommes tous éloignés géographiquement.

Spellbound : En ce qui me concerne le processus n’a pas été « très compliqué » sur cet opus puisque les textes et la musique ont été écrits par Ash et Julien avant mon intronisation au sein du groupe en tant que gueuleur. Il m’a fallu m’immiscer dans cet univers, parfois aidé de certaines substances (légales je précise : vin, bière) et de m’arracher les cordes vocales au maximum. Une petite anecdote cependant, j’ai enregistré Mémoires d’Alleuze le jour où je suis sorti d’une semaine d’hospitalisation pour problèmes d'ulcère violent, dans un état d'esprit assez bizarre donc, j’avais accumulé pendant ces 8 jours assez de haine pour sortir quelque chose de potable a cette époque.

Votre son est sacrément bon ! Où l'album a-t-il été enregistré ? Combien de temps cela vous a-t-il pris ? Avez-vous connu des ennuis ?

Necrosis : Merci pour le compliment. Nous avons enregistré nous-même l’album, plus précisément tous les instruments chez moi et les parties chant hurlé chez Spellbound. Nous souhaitions rester maîtres de notre son car nous en avions une idée précise. Il est difficile d’évaluer le temps qu’il nous a fallu pour enregistrer l’album sachant que nous avons procédé en plusieurs étapes, je dirais deux mois. Etonnamment, nous n’avons pas connu de réels ennuis même si tout n’a pas été parfait, nous essaierons de corriger ces points pour le nouvel album qui est en cours d’enregistrement.

L'illustration du Moyen-Âge qui sert de pochette représente un noble en assassinant un autre, si je ne me trompe pas. Le premier jette le second du haut de sa tour dans le fleuve en contrebas, où l'on trouve quelques gros oiseaux... Qu'avez-vous voulu faire comprendre aux auditeurs avec une telle illustration ? Pourquoi celle-ci et pas une autre ?

Ash : Nous avons détourné le sens d’une gravure médiévale et nous nous en sommes servis pour faire passer notre propre message. Celle-ci est liée à l’histoire de notre ville. Il faut y voir un noble et un prélat. En fait, à sa création, Aurillac fait partie de la seigneurie de l’abbé de Saint-Géraud. Au cours des X et XIème siècles, les habitants de la ville s’organisent en confrérie. La population s’organise autour de trois consulats, c'est-à-dire trois quartiers. Le seigneur-abbé entretenait de bonnes relations avec eux jusqu’en 1190. Une querelle entre les Astorg, seigneurs de Conros et les comtes de Rodez à l’abbé d’Aurillac met en péril son pouvoir. Les bourgeois en profitent et se soulèvent. Ils emploient la violence contre les hommes de dieu. C’est cet instant que cette gravure nous a paru très bien représenter avec tous les attributs stylistiques de l’époque médiévale.

Qu'attendez-vous pour 2009 – je veux dire, quelles formations guettez-vous ? Et en 2008, qui vous a séduit particulièrement ?

Ash : Il y eu de très bonnes sorties en 2008. Je pense notamment au dernier TAAKE qui est particulièrement excellent. Le Massive Conspiracy Against All Life de LEVIATHAN est également très bon mais il ne pouvait pas en être autrement d’un tel groupe. Je conseille également à tout le monde le Konkurs de LIFELOVER et j’ai plutôt été surpris par le Ophiolatreia de KAWIR sorti chez Those Opposed records qui est au passage un très bon label avec une excellente distro. Pour 2009, j’attendrai les futures sorties de ce label justement. Noël a du flair pour dégoter des putains de bons groupes.

Spellbound : Très bonne découverte récemment en ce qui me concerne avec l’album éponyme de TOTALSELFHATRED sortit en 2008 chez Ordo Decimus Peccatum/Osmose Production, et j’attends maintenant avec impatience le retour de SLUMBER qui à mon goût avait sorti le chef d’œuvre « Fallout » sous Karmaggedon Media.

Quelles hordes de votre région soutenez-vous ?

Ash : Il y a pas mal de bons groupes en Auvergne. Tu parlais tout à l’heure de SÜHNOPFER, son prochain album va sûrement faire parler de lui. Il y a également SIGILLUM DIABOLICUM qui a notamment joué avec PESTE NOIRE et à l’étranger. Il y en a bien d'autres.

Quel est le socle littéraire et spirituel d'AORLHAC ?

Ash : Chaque membre du groupe a ses propres références et heureusement d’ailleurs. Les miennes par exemple, en matière de littérature, vont plutôt être des pièces de théâtre de Shakespeare, Edmond Rostand, Beaumarchais ou la littérature de Lautréamont, du marquis de Sade… Je suis également passionné d’histoire de l’art et surtout du XVIII^ème siècle, de la peinture de genre et de l’architecture rococo ou néoclassique. Quand à AORLHAC, énormément d’érudits locaux servent de références.

Quel est l'avenir d'AORLHAC désormais ? Qu'entendra-t-on en 2009 ?

Necrosis : Nous venons juste d’achever l’enregistrement d’un titre inédit Le Miroir des Péchés et de With Strength I Burn (EMPEROR) qui devraient figurer courant 2009 chez Aspherical Asphyxia. L’enregistrement du prochain opus d'AORLHAC est en cours …

Verra-t-on AORLHAC sur scène ?

Necrosis : Pour l’instant ce n’est pas la priorité, nous préférons nous concentrer sur les enregistrements, je pense qu’une fois la trilogie achevée nous y réfléchirons sérieusement. Il faudra aussi élargir notre line-up afin de retranscrire le plus fidèlement possible les parties guitares.

Ca vous dérange si l'on trouve A la Croisée des Vents en téléchargement illégal sur le net ?

Ash : Personnellement, je m’en tape. Je ne pense pas que le téléchargement gratuit ait changé quelque chose à part faire découvrir plus de groupes. Si t’as vraiment envie d’un CD tu l’achètes et puis au moins ça te permet d’éviter de dépenser ta thune dans des bouses immondes. Il n’y a que ceux qui en pondent que ça emmerde et ceux qui pensent être des « artistes » et qui nous mitraillent de leur merde à la télé. Les pauvres, ils vont gagner moins d’argent. Le téléchargement fait partie de l’évolution de la société, il faut faire avec. Et si ça permet de faire découvrir AORLHAC à plus de personnes, c’est même une bonne chose je dirais.

Vous avez quelques alcools d'Auvergne à conseiller aux lecteurs ? Et quelques édifices de votre Histoire à nous faire découvrir ?

Spellbound : Quelques bières du coin se laissent boire comme la "Fleurac" par exemple qui est distillée sur la région (Sur Ydes précisément) et qui se décline en plusieurs catégories : Blonde, Triple, la noire (arômes réglisse), la rouge (baies de gentiane) et l'alcool de gentiane tel que le Salers ou la Suze..

Ash : En alcool, je peux te conseiller la salers comme disait Spellbound ou le birlou qui sont bien de chez nous mais personnellement je suis plutôt bière, whisky et vin. Des édifices, il y en a un paquet. Je te conseillerais en premier le château d’Alleuze dont nous parlons dans plusieurs de nos textes et qui possède une riche histoire [NdG : derrière sur la photo de groupe]. Pendant la guerre de 100 ans, il fut envahi par une bande de routiers commandés par Garlan, un breton à la solde des anglais. Ils ont terrorisé les environs de Saint—Flour jusqu’à la « vuide des montagnes » c'est-à-dire le rachat des places fortes. Garlan est parti alors dans le sud, en Italie continuer à guerroyer. Les habitants de Saint-Flour ont alors détruit le château. Mais c’était une possession de l’évêque clermontois alors il a forcé les habitants à le rebâtir. Aujourd’hui il ne reste que des ruines. On s’en est servi en pochette pour la version tape chez Pestilence Prod. En matière de ruine, il y a aussi le château de Coppel. Il s’agit d’une tour avec une enceinte puissante, entouré d’arbres et très proche d’un ravin. Il fut partiellement rasé en 1626 sur demande de Richelieu. Le château d’Anjony également construit en 1439, sur les terres de Tournemire dans le Cantal est un fascinant donjon de basalte rougeâtre, couvert de lauzes grises, haut de 35 mètres, flanqué de 4 tours hautes d’une quarantaine de mètres qui l’enserrent et le protègent. A Clermont, il y a l’hôtel de Chazerat, architecture d’avant-garde du XVIIIe siècle, un des premiers témoins néo-classiques sur le plan national, construit à peu près en même temps que le Petit Trianon à Versailles ; et la Cathédrale gothique bien sûr, achevée au XIXe siècle par Viollet le duc et subventionnée par Napoléon III. A Aurillac, le château Saint-Etienne : du premier castrum il ne reste rien mais l’ensemble fut reconstruit à la fin du XII^e siècle sur ces bases anciennes. De cette seconde version (sans compter des versions intermédiaires possibles) il subsiste le donjon actuel. Le reste du château est moderne, datant environ de 1868, reconstruit après un incendie et le modèle de reconstruction fut le palais des papes à Avignon. Mais bon, il y a énormément de patrimoine en Auvergne et je pourrais t’en parler pendant un long moment.

Entre l'épée et l'UZI, quelle est votre arme ?

Ash : C’est une question un peu étrange. L’épée est quand même plus noble mais si tu m’attends en face avec un Uzi, je ne pense pas faire un pli…

Comment vous contacte-t-on ? Comment se procure-t-on A la Croisée des Vents ?

Necrosis : Au travers de notre myspace (www.myspace.com/aorlhac), ou alors par e-mail (aorlhac@hotmail.fr). Sinon A la Croisée des Vents est disponible chez Eisigermond Prod (http://www.eisigermond-productions.fr/). La version tape « la chronique des vents » qui dispose d’un morceau inédit « Mémoires d’Alleuze » par rapport à la version cd est disponible sur le label canadien « Pestilence Prod » (http://www.myspace.com/pestilenceprod).

Qu'est-ce que ne fera jamais AORLHAC ?

Ash : Sucer des bites…

Quels sont les trois adjectifs qui définissent le mieux la personnalité d'AORLHAC selon vous ?

Ash : On dirait un entretien d’embauche. Difficile de résumer notre musique en trois mots mais je dirai : Entraînant. Ensorcelant. Mystique

A la Croisée des Vents est une belle surprise ! Je vous souhaite bon vent, espérant entendre la suite ! Les derniers mots sont pour AORLHAC !

Ash : Merci à toi pour le temps passé à chroniquer notre CD et pour cette interview. Bon vent à toi aussi et bonne continuation à La Voix des Ombres.